Visite de la surface
Visite des bâtiments de surface de l’ancienne mine
Vous plongerez dans l’histoire de la mine Lamaque et apprendrez comment on suit l’évolution des travaux sous terre. Vous pourrez constater de l’étroitesse de la cage d’ascenseur des mineurs, la benne chargée de transporter le minerai à la surface et la magnifique salle du treuil, un lieu hautement stratégique sur le site d’une mine souterraine.
Sécherie
Dans ce bâtiment érigé en 1935-1936, les mineurs débutent leur quart de travail avec une première inspection par le préposé de la sècherie (dryman). Ils glissent leur carte de temps dans l'horodateur, enlèvent leurs vêtements dans la salle des casiers, enfilent ceux de travail et leur casque à la salle des paniers à l'étage du bâtiment. Ensuite, ils se présentent à un des six carreaux d'assignation, afin de connaître les directives du contremaître. Ils se dirigent par la suite à l'extérieur, vers l'entrepôt pour y prendre le matériel nécessaire à accomplir leurs lots de tâches assignées. Puis, ils vont au chevalement où ils prennent place dans la cage afin de descendre sous terre.
Salle du treuil
À l'allure anodine, ce bâtiment renferme la machine la plus importante et impressionnante de la mine : le treuil. Mû par un moteur électrique de 800 chevaux et pourvu de deux câbles, le treuil est relié à la cage d’ascenseur des mineurs et à la benne destinée au transport du minerai. Il permet donc de descendre et de remonter les hommes, le matériel et le minerai, jusqu’à 3 600 pieds (1 200 mètres) sous terre. L'opérateur de cette machine, le « hoistman », ne pouvait se permettre aucune erreur. Il était même défendu de lui parler pendant qu'il opérait le treuil. La salle du treuil est le bâtiment architectural de premier ordre du site.
Laboratoire d’analyse
Ce bâtiment joue un rôle de premier plan dans les activités quotidiennes de l’exploitation d’un gisement minier. Le laboratoire est une mini-usine de traitement du minerai. Bâtiment vedette des installations de surface de la Cité de l'Or, c'est là que tous les échantillons de minerai provenant des chantiers étaient traités pour en analyser la teneur en or, ce qui permettait de suivre l’évolution des travaux sous terre et d’évaluer la rentabilité des chantiers souterrains. Le laboratoire est d’ailleurs connu comme étant « Les yeux de la mine ».
Chevalements
Les chevalements numéros 6 et 7 de la mine Lamaque offrent une image peu commune : ils sont parmi les seuls à se côtoyer d’aussi près dans le paysage minier de la région et de toute la province. Ils représentent un signal visuel fort pour la mine. Le chevalement numéro 7 est l’infrastructure la plus élevée du site et abrite la cage d’ascenseur des mineurs et celle de la benne servant à amener le minerai à la surface.